🌍 Empreinte carbone alimentaire : au-delà des idées reçues
Quand on parle d’empreinte carbone alimentaire, les emballages sont souvent pointés du doigt. Pourtant, ils ne représentent qu’une part minime des émissions liées à un repas. Ce sont surtout les ingrédients, leur origine, leur mode de production et de transport, qui font la différence.
📊 Ordres de grandeur à connaître
D’après l’ADEME*, l’empreinte carbone d’un repas se répartit ainsi :
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70 % liée à la production et transformation des aliments,
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20 % liée au transport,
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10 % liée à l’emballage.
🧺 Emballages : l’impact réel
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Un pot en plastique PET de 20 cl (10 g) comme ceux que nous utilisons = 23 g de CO₂,
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Un pot en verre de 20 cl (250 g) = 350 g de CO₂.
Le plastique est léger mais polluant ; le verre est recyclable mais lourd à transporter. À ce jour, les filières de réemploi restent à structurer.
Au Moulin, nous utilisons majoritairement des emballages en kraft non blanchi, recyclés ou recyclables. Le verre réutilisable est testé dans nos boutiques et pour notre activité traiteur.
🚲 Transport : les bons leviers
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🚚 Véhicule thermique = 200 g de CO₂/km,
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🚗 Véhicule électrique = 100 g de CO₂/km,
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🚲 Triporteur électrique = quasi zéro émission.
C’est pourquoi nous assurons nos livraisons en triporteurs et véhicules électriques de seconde main.
👨🍳 Ce que nous faisons au Moulin
✔ Ingrédients locaux, bio, de saison : là où l’empreinte carbone se joue le plus,
✔ Emballages légers, recyclables, sans surconditionnement,
✔ Livraisons douces dans Lyon.
Nous privilégions les ordres de grandeur pour hiérarchiser nos actions de manière pragmatique.
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📚 Source
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*ADEME – CIPEE, 2019