Les aliments ultra-transformés, c’est quoi ?

Un aliment est dit « ultra-transformé » lorsqu’il est fabriqué à partir de procédés industriels complexes et d’ingrédients qu’on ne trouve pas dans une cuisine traditionnelle : additifs, arômes, émulsifiants, sirops ou amidons modifiés. Aujourd’hui, près de 8 produits sur 10 en supermarchés appartiendraient à cette catégorie.

Comment les repérer ?

Pour mieux comprendre et identifier les AUT, la classification NOVA divise les aliments en 4 groupes :

4 groupes pour repérer les Aliments Ultra Transformés
  1. Aliments bruts ou peu transformés (fruits, légumes, viande, poisson…)

  2. Ingrédients culinaires transformés (huile, beurre, sucre, sel…)

  3. Aliments transformés (pain, fromage, conserves, compotes, plats faits maison)

  4. Aliments ultra-transformés (biscuits, sodas, plats préparés industriels…)

C’est aujourd’hui l’outil de référence de nombreuses études scientifiques (Inserm, OMS, FAO) ; il est accessible notamment via l’appli Open Food Facts.

Quels enjeux pour la santé ?

La question ne se limite pas au « trop gras, trop salé, trop sucré ». Plusieurs études récentes pointent un lien entre une forte consommation d’AUT et différents problèmes de santé :

  • L’étude française NutriNet-Santé (2018) a montré qu’une augmentation de 10 % de la part d’AUT dans l’alimentation est associée à une hausse de plus de 10 % du risque de cancer, notamment du sein.

  • Des études prospectives menées auprès de plusieurs cohortes européennes (dont NutriNet-Santé en France – 2020), confirme un risque accru de maladies cardiovasculaires et de surpoids en cas de consommation élevée d’AUT.

  • Des chercheurs de l’Inserm ont mis en évidence un lien entre alimentation ultra-transformée et un risque accru de symptômes dépressifs. (2023)

Ces résultats ne signifient pas qu’un produit ultra-transformé de temps en temps est dangereux, mais ils rappellent qu’une consommation régulière et importante peut peser sur la santé.

Quels impacts sur l’environnement ?

La production de ces aliments mobilise surtout quelques matières premières standardisées (blé, maïs, soja, huile de palme), cultivées intensivement. Résultat : des émissions de gaz à effet de serre plus élevées, une forte consommation d’eau et de terres, une perte de biodiversité agricole, et un suremballage générateur de déchets plastiques.

Et nous, au Moulin ?

Notre engagement est simple : cuisiner maison, à partir de produits bruts, majoritairement bio et locaux. Nos recettes privilégient une liste courte d’ingrédients simples avec une vigilance particulière à la part de sucre, sel et matière grasse. C’est notre manière de contribuer à une alimentation à la fois gourmande, transparente et respectueuse de l’environnement.

👉 Pour aller plus loin, retrouvez le dossier complet de Foodwatch.