Habituellement, le bio est plus cher, pour plusieurs raisons logiques :
- Les rendements du bio sont généralement inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle (pas d’engrais ni de pesticides chimiques, pas d’antibiotiques dans les élevages, moins de mécanisation et donc plus de main d’œuvre).
- La taille des exploitations et des plateformes de distribution est souvent plus petite (la production à grande échelle est moins courante, et pour éviter que les produits bios ne soient mélangés avec les autres, des circuits distincts sont nécessaires).
- Les produits ne comportent pas (ou peu) d’additifs (+ de matière première noble donc un coût au kilo + important).
- L’obtention du label bio par un organisme tiers et indépendant a un coût.
- La demande en produits bios augmente plus vite que la production avec une croissance moyenne qui dépasse les 15% par an depuis plus de 30 ans. La conversion vers l’agriculture biologique prend du temps et peine à suivre la demande. La tension sur ce marché entretient des prix plus élevés dont bénéficient les distributeurs : la fameuse loi de l’offre et de la demande. D’où l’intérêt de passer en direct avec les producteurs le plus possible, pour eux et aussi pour notre porte-monnaie.
Ceci étant dit, par les temps de crise qui courent, le coût des engrais et des pesticides chimiques explose…
Le prix de l’alimentation conventionnelle augmente (#pouvoird’achat), réduisant ainsi l’écart de prix avec l’alimentation bio. C’est le moment de franchir le cap si vous hésitiez encore !
Et puis acheter local et de saison c’est facile : ça diminue d’autant le coût de l’alimentation, et ça augmente d’autant le goût de ce qu’on mange ! ?
Privilégier les circuits courts en échangeant avec les producteurs pour connaître leurs méthodes de production ou d’élevage c’est toujours une bonne idée : certains agriculteurs font le choix de ne pas être labellisés (la démarche est coûteuse) mais appliquent des critères presque aussi stricts que le label bio.
Si vous ajoutez à ça les astuces du vrac et des produits non transformés (on s’est presque tous remis à la cuisine depuis la crise sanitaire), vous limitez grandement la casse à la caisse, avec la satisfaction de manger de bons produits faits maison ! Comme au Moulin en fait ?.
Quelques chiffres :
- 91% des Français consomment bio au moins une fois par mois.
- De moins en moins de Français renoncent au bio à cause du prix.
- Les Français diversifient leurs sources d’approvisionnement en produits bios et privilégient ceux d’origine française (93%).
- Les achats bio en grande surface reculent depuis 2 années consécutives au profit des marchés locaux et des achats directement auprès des artisans.
Ca y est vous êtes convaincu.e ! On attend plus que vous au Moulin ?